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Philippe de LOFT STORY |
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" NR " : Quel étudiant étiez-vous à la Sup ' de Co avec votre tête de premiere de la classe ? Un cancre de fin de tableau?
Philippe : J'ai vécu en tout cas de super années à Tours de 1994 à 1997. De là sont nées mes plus grandes amitiés. Et elles durent. Non, j'étais plutôt un étudiant dans la moyenne ou légèrement au dessus, pas spécialement transcendant. S'il fallait une note, disons dans les 13 sur 20.
NR : Votre mère était plus que réticente À votre expérience. Elle estime qu'il ne peut y avoir d'amour dans ce Loft ainsi conçu. Comment l'avez-vous convaincue?
Philippe : C'est vrai, mes parents sont contre le principe de cette émission. Ils n'avaient pas trouvé franchement reluisantes, les expériences télévisées du même type diffusées à l'étranger. Ma mère a sa propre conception de l'amour qui ne pouvait trouver son compte ici. Je la respecte. Mais l'esprit de confrontation affectueuse et de contradiction fait partie intégrante de notre famille de 5 enfants. Personnellement, j ai suivi une sorte de cheminement intellectuel avant de franchir le pas. J'avais, en tête quatre grandes motivations: la curiosité de participer à ce type d'expérience inédite en France, l'espoir d'y rencontrer la femme de ma vie sinon rien, mais si ! Car je n'avais nulle envie de m'afficher devant les caméras dans des aventures sans lendemains. Gagner la maison, bien sûr, ne m'était pas non plus indifférent, faut bien rêver et l'espoir de me faire repérer, sait-on jamais. Alors je me suis préparé à toutes les éventualités, y compris à celle de prendre des coups. C'est vrai qu'il m'est arrivé de passer des nuits blanches avant d'arrêter complètement ma décision. A force d'arguments, ma mère ~'est résignée en me donnant juste ce conseil: "reste qui tu es si tu veux plaire" En contrepartie, il me revenait d'être raisonnable car mes parents me donnaient une sorte de caution morale. C'est en effet, Une partie, de leur image, que je dévoilais. Bon, le coup de foudre ne s'est pas produit mais je n'en n'éprouve aucun regret.
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" NR" : Franchement, devenir vedette pour avoir été simplement nourri, logé durant quelques semaines,- ne vous semble t-il pas un peu dérisoire ? Est-ce vraiment si grisant d'être parachuté star d'un jour cent pour cent préfabriquée?
Philippe : Dérisoire, peut être pas. Mais il est vrai que je n'ai rien fait d'exceptionnel pour accéder subitement à une telle notoriété sauf à rester moi-même. Personnellement, je ne suis pas oppressé, je vis bien cet après Loft à travers le regard simple des gens qui m'interpellent dans la rue : " Ah ! Tu nous as bien fait rire ou dommage, que tu sois parti, tu avais un vrai rôle de médiateur". Ca me touche, car ils expriment beaucoup de choses positives. Et puis, vous savez, les gens ne sont pas dupes. Ils vous prennent simplement pour ce que vous êtes. J'ai désormais des propositions concrètes pour intégrer la chaîne TV " Comédie " auprès de Dominique Faruggia. J'aime l'humour décalé, un peu déjanté. Je me voyais mal continuer comme commercial au poste que j'occupe depuis 2 ans et demi dans une filiale de France Telecom.
NR " : Quel couple restera selon vous à la fin de cette " Loft Story ?
Philippe : Jean Edouard et Loana.
Propos recueilli dans "La Nouvelle République" édition des Deux-Sèvres |
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